Conférence d’Hervé Marchal, professeur de sociologie à l’uB, sur les logements du futur
Ce samedi 23 mars à Dijon, Hervé Marchal, professeur de sociologie et du laboratoire LIR3S de l’université de Bourgogne, a tenu la conférence « Demain, quelle société dans quel habitat ? » lors de l’assemblée générale de l’union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI BFC Dijon). Plus de 150 personnes étaient présents lors de cet événement.
« Les gens entendent être libres et faire des choses qui font sens pour eux. […] Dans mon logement, je veux vivre la vie que je veux. On observe une désynchronisation du temps collectif et du temps à moi. »
Après un constat d’une évolution des mentalités tournées vers l’individualisme plutôt que le collectivisme où « l’ego est devenu sacré », où « la maison individuelle est de plus en plus plébiscitée par 90 % des Français » avec de plus en plus de logements modulables, M. Marchal nous dresse les grandes lignes sur l’évolution des logements dans les trente années à venir. Possiblement, l’habitat aura une grande pièce collective et plein de petites pièces individuelles où chaque chambre aura sa salle de bains par exemple. Et donc, de plus en plus, d’espaces pour garder son intimité. Les pièces pourront se multiplier en fonction de nos attentes, de nos rythmes et de nos engagements quotidiens.
Zoom sur l’« existentialisation de l’habitat » : le logement de demain va devenir profondément existentiel : « on ne se contente pas de vivre, on veut se sentir exister et nous aurons besoin d’endroits à nous pour le vivre pleinement. »
Zoom sur le « Logement total », « logement à la carte » et « trabitat ». Ces notions recouvrent l’idée d’un habitat où vivre totalement sa vie en pouvant exprimer ses multiples identités. Hervé Marchal évoque notamment l’émergence du travail à la maison qui s’articule entre la vie privée, la vie publique et la vie professionnelle avec ce nouveau terme de « trabitat ».
Pour les français ayant une forte attente d’écologie dans leur quotidien, des services en communs avec les habitations voisines vont possiblement être imaginés et créés.
Une expertise basée sur ses recherches
Ses recherches portent principalement sur les mobilités quotidiennes, l’habitat pavillonnaire et les rapports à l’espace. Il a également des réflexions transversales à ses recherches sur les processus de construction identitaire des individus permettant leur représentation et d’avoir un sentiment d’existence (choisi, subi, conscient, inconscient…).
- extrait:
- lien_externe:
- kc_data:
- a:8:{i:0;s:0:"";s:4:"mode";s:0:"";s:3:"css";s:0:"";s:9:"max_width";s:0:"";s:7:"classes";s:0:"";s:9:"thumbnail";s:0:"";s:9:"collapsed";s:0:"";s:9:"optimized";s:0:"";}
- kc_raw_content:
Ce samedi 23 mars à Dijon, Hervé Marchal, professeur de sociologie et du laboratoire LIR3S de l’université de Bourgogne, a tenu la conférence "Demain, quelle société dans quel habitat ?" lors de l’assemblée générale de l’union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI BFC Dijon). Plus de 150 personnes étaient présents lors de cet événement.
« Les gens entendent être libres et faire des choses qui font sens pour eux. […] Dans mon logement, je veux vivre la vie que je veux. On observe une désynchronisation du temps collectif et du temps à moi. »
Après un constat d'une évolution des mentalités tournées vers l'individualisme plutôt que le collectivisme où "l’ego est devenu sacré", où "la maison individuelle est de plus en plus plébiscitée par 90 % des Français" avec de plus en plus de logements modulables, M. Marchal nous dresse les grandes lignes sur l’évolution des logements dans les trente années à venir. Possiblement, l'habitat aura une grande pièce collective et plein de petites pièces individuelles où chaque chambre aura sa salle de bains par exemple. Et donc, de plus en plus, d'espaces pour garder son intimité. Les pièces pourront se multiplier en fonction de nos attentes, de nos rythmes et de nos engagements quotidiens.
Zoom sur l'« existentialisation de l’habitat » : le logement de demain va devenir profondément existentiel : « on ne se contente pas de vivre, on veut se sentir exister et nous aurons besoin d’endroits à nous pour le vivre pleinement. »
Zoom sur le « Logement total », « logement à la carte » et « trabitat ». Ces notions recouvrent l'idée d'un habitat où vivre totalement sa vie en pouvant exprimer ses multiples identités. Hervé Marchal évoque notamment l’émergence du travail à la maison qui s'articule entre la vie privée, la vie publique et la vie professionnelle avec ce nouveau terme de « trabitat ».
Pour les français ayant une forte attente d'écologie dans leur quotidien, des services en communs avec les habitations voisines vont possiblement être imaginés et créés.
[caption id="attachment_16570" align="aligncenter" width="819"] Conférence d'Hervé Marchal, professeur de sociologie à l’uB, sur les logements du futur[/caption]Une expertise basée sur ses recherches
Ses recherches portent principalement sur les mobilités quotidiennes, l'habitat pavillonnaire et les rapports à l'espace. Il a également des réflexions transversales à ses recherches sur les processus de construction identitaire des individus permettant leur représentation et d'avoir un sentiment d’existence (choisi, subi, conscient, inconscient…).
https://www.youtube.com/watch?v=Nwb-NWSmaH8